Leçons sur la théorie des nombres (Modules. Entiers algébriques. Réduction continuelle.) par A. Châtelet.

120 CHAPITRE VII. est le tableau canonique forme par ses n conjugues, le tableau TET-~ = est unimodulaire. Mais alors, U etant reduit quelconque, UE est un tableau reduit (conditions invariantes pour une dilatation) dans le systeme de tableaux equivalents a TE ST ou encore dans le systeme defini par T. Comme, pour cette reciproque, on pent supposer que U est un tableau reduit quelconque, on voit que le choix de ce tableau U initial est indifferent. Nous allons pouvoir deduire de ceci quelques precisions sur la structure de l'ensemble des unites d'un corps. Pour avoir cet ensemble, etant donne un tableau reduit U, il suffit de faire son quotient a droite par chacun des autres tableaux reduits U' et de conserver ceux de ces quotients qui sont des tableaux canoniques. 11 pent se faire d'abord que les termes de U et de U' soient egaux en valeur absolue, alors les termes de E = [I,, s2,..., sn] ont separement i pour valeur absolue. Remarquons que toute puissance entiere d'u ie unile est encore une unite; dans le cas present, les valeurs absolues des conjugues de sk sont toujours egales a i. Les points correspondants aux sk faisant partie d'un module type et ayant leurs coordonnees limitees superieurement en valeur absolue sont en nombre fini. Donc Ies diverses puissances de s ne sont pas distinctes; on a, par exemple, ~q+-' = Er Oil ( q = I; ce qui montre que e est une racine de l'unite. II n'existe pas en general de telles unites dans le corps, a l'exception de ~ I; d'apres ce que nous avons vu sur les elements primitifs et imprimitifs, pour que ceci se produise il est necessaire que le corps soit totalement imaginaire (2s -n). En outre, le nombre de ces unites, si elles existent, est fini, leur degre devant etre un diviseur de n. Ecartons momentanement ces racines de l'unite, et meme ne distinguons pas entre deux unites du corps dont le quotient serait une telle racine. Ceci revient a ne considerer que les valeurs absolues des conjugues de claque unite. Soit e, 1, e2..., [ ep I ces valeurs (p =r +s); il en au moins une differente de i d'apres notre convention. Posons comme pour les systemes de parametres L ' i= log e 1I, N-2= log e I,..., rp = logI e,. La condition N(e) = — I entraine entre les ir la relation (4 te,')

/ 173
Pages

Actions

file_download Download Options Download this page PDF - Pages 106-125 Image - Page 106 Plain Text - Page 106

About this Item

Title
Leçons sur la théorie des nombres (Modules. Entiers algébriques. Réduction continuelle.) par A. Châtelet.
Author
Chatelet, Albert, b. 1883.
Canvas
Page 106
Publication
Paris,: Gauthier-Villars,
1913.
Subject terms
Number theory.

Technical Details

Link to this Item
https://name.umdl.umich.edu/abv2175.0001.001
Link to this scan
https://quod.lib.umich.edu/u/umhistmath/abv2175.0001.001/135

Rights and Permissions

The University of Michigan Library provides access to these materials for educational and research purposes. These materials are in the public domain in the United States. If you have questions about the collection, please contact Historical Mathematics Digital Collection Help at [email protected]. If you have concerns about the inclusion of an item in this collection, please contact Library Information Technology at [email protected].

DPLA Rights Statement: No Copyright - United States

Manifest
https://quod.lib.umich.edu/cgi/t/text/api/manifest/umhistmath:abv2175.0001.001

Cite this Item

Full citation
"Leçons sur la théorie des nombres (Modules. Entiers algébriques. Réduction continuelle.) par A. Châtelet." In the digital collection University of Michigan Historical Math Collection. https://name.umdl.umich.edu/abv2175.0001.001. University of Michigan Library Digital Collections. Accessed May 3, 2025.
Do you have questions about this content? Need to report a problem? Please contact us.