Cours de mécanique rationelle et expérimentale, spécialement écrit pour les physiciens et les ingénieurs conforme au programme du certificat de mécanique rationelle, par H. Bouasse.

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la grande dimension. Le mercure depasse leurs bords sans s'ecouler,
grace a la tension superficielle. Le pendule oscille normalement au tableau. B
La figure 353 represente le pendule E N I
entretenu. Pour que l'impulsion soit a
peu pres independante de l'elongation,
le pendule porte, au-dessus du couteau
C, un aimant horizontal NS. Les cou- — s- S
rants instantanes envoyes par l'horloge
passent dans une bobine fixe B, dont
les spires sont horizontales. Les courants y cr6ent un champ vertical, et
i N P '.L _V
Fig. 352. Fig. 353.
donnent a l'aimant une impulsion a pen pres independante de l'inclinaison du pendule, pourvu que celle-ci reste petite.
Le sens de l'impulsion etant invariable, on s'arrange de maniere
que la duree d'oscillation du pendule entretenu soit a pen pres une
seconde; la periode de son battement est voisine d'une demi-seconde.
On modifie la periode en deplagant la lentille L, qui se deplace sur
une tige graduee et qu'on fixe avec la vis de pression V.
L'amortissement de l'appareil est tres petit. On peut l'augmenter
en fixant au bas du pendule et dans le plan d'oscillation une plaque
de cuivre rouge devant laquelle on dispose un aimant. Les raisonnements qui suivent supposent l'amortissement negligeable.
Voici quels sont les phenomenes.
Supposons d'abord le pendule immobile: soit T sa periode propre,
~ la periode de l'impulsion.
Envoyons les courants instantan6s. On trouve que l'amplitude
croit, decroit, croit a nouveau...; il se produit de veritables battements avec retours periodiques a l'amplitude nulle. La periode B du
phenomene satisfait a la relation
4- ~(t- 1, a~-(,1 —_)T=B,
ou n est un nombre entier. Dans la periode B du battement, il y a
n p6riodes de l'impulsion, n -_ 1 periodes du pendule suppose libre.