Mathématiques --Philosophie --Histoire. Leçons critiques et historiques sur les fondements des mathématiques. Par A. Maroger, avec une préface de G. Milhaud.

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tion, (clue Leibniz critliquait en la rapprochant des qjualiki's occultes du Moyen Ago) en est la base. Son ouwvrage farneux, les
Priricipia ou plus coimpl'tement:Philosophiwe nataralis principia
mnat he~natica, renferme outre des 616ments mathe'maticlues essentiels pour 6tLablir sa (,philosophic naturelle,, je vreux dire sa physique, quelcques riegles bypotie'ticques, qu'on a rapproche'es de
celles de Descartes et qui sont des re'gles de philosophie, regahe-C
philosop~handi. En voici une:les elfets de metrie espe'ce ont les
m'llmes causes. Vers la fin de sa -vie, ce grand esp cit s'est affaibli
et s'ecartant de son propre syste'ne, Ut en recherche des causes
the'ologicques. G(et admirable arrangemnent dui soleil, des plane'tes
et des come'tes, pensera-t-il, ne petLre que l'ouvrage d'un ~te
tout-puissant et intellikent. x Nous somines loin de la pe'riocle
f~conde oi'i son genie n-iavait pas besoinl d' oimaginer des hypothleses a) hypotheses non fingo!
Leibniz, partisan, comrnme Descartes, dunne matliemraaLique universelle: mnathesis aniversalis, porte comme lui une me'thode
matbe'matique. inais plus a-wertie et plus cornplete, clans sa philosophie. Ii s'imagine qu'en tne'taphysiqnie et mehme en morale,
lon pourrait ~Creire en mnaatlhematicien, c'st-ah-dire avec rigueur.
11I y a de la ge'omkrie partont "), 6nonce-t-i[. Sa. croyance est
en sonmme que sans les mathiematicfues, on ne pe'netre point au
fond de la philosophie sans la phtilosophiie, on ne p'ne'tre point
an fond des mathe'matiques;sans les detix, on ne penetre an
fond derdien.
Conditlac s'attachie plnt~t 'a la formne qn'anufond. En digne peare
d'un de ses livres, la Lan gae des catcals, il itmet: s(L'algitbre est
une lang-ue bien faite et c'est la seutle I a simnplicit' 'du style en
Kant, dont tiefaible bagage scien tifique, surtont imatlhitrmatique,
ne soutire auc-une comiparaison avec celni de, Iescartes onucelui de
Leibniz, se souvient de temps 'a autre, an cours de ses profondes
speculations mittaphysiques, qnu'il a enseigne't les mathetmaticjues
e'le'mentaires, et il sign alera par exemple que seul le concept de