Mathématiques --Philosophie --Histoire. Leçons critiques et historiques sur les fondements des mathématiques. Par A. Maroger, avec une préface de G. Milhaud.

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graphique destin' 'a les empriso-nner n'est pas de sitO't fondu,
henreusement!
Puis abordons la deuxie'me objection, autrement subtile.
Puisque vous essayez, clirait-on e6galement, de donner les
regles de la demonstration mathe'matique et que -vous avez le de'sir
d'apprendrB 'a raisonner juste, dans la Science exacte, pourquoi,
'ict' de la Logique dflnonstrative, ne pas 'tudier la Logiquae de
l'invention?
Cette fois, la question a des racines plus anciennes, si 1'on
sog I~ 'ars inveniertdi, cher 't Leibniz.
Et M. Coulurat, admirateur ze'le du philosophe allemand,
expliquerait v\oloutiers l'accord des deux logiques- pa r une sorte
d' (( harmonie pre'etablie s).
A la -verite', si tant est que l'expression de logique de l'invention ne souevwe pas dcj'a' de contradiction interne, -a mon
sens, il v audrait mieux dire:psychologie de l'inv\ention,tonte invention ne paraft pas devoir &'tre soumise 'a ancune loi,
encore momns 'a aucune re'gle.
L'inventeur matheimatique posse'de nue sorte d'inutition prolpre, de ge'nie special, ou, si le mnot de ge'nie effraie par son ampleur, il posse'de tout an momns un don veritable, analogue an
don poe'ique par exemnple, essentiellement, imaginatif.
Personue ne contestera. cette affirmation, que je veux consolider par deux te'moignages. D antaut plus qn'ils moutreront pal:
coutre-coup le rapprochement assez inattenud eutre la Math&'matique et la Poe'sie.
L'uu de ces te'moiguages, le grand mathematicieu allemnaud
Weierstrass nous le fournit, daus nue de ses lettres, par le reproche sui-vaut: (x ils ue posse'dent pas nue imagination suffisaute (je devr ais pluto't dire intuition), et il est certain cjn'un
matbe'maticien qui n'est pas quelque pen poete ne sera jamais.un mathematicien complet. ))
L'autre appartient 'a M. Aniatole, France. Le brillant 6'crivain,
poke 'a ses heures, s'est jadis confesse' de choses s(qui faisaient
travailler son imagination et de'veloppaient, en lui cette facuithi