Les étapes de la philosophie mathématique, par Léon Brunschvicg.

LES NOMBRES IDEAUX buer à l'unité le pouvoir de fixer le double mouvement de-progression et de régression qui exprime la nature de la d ade dul grand el du petit. On obtiendrait alors autant de stations que l'on voudrait; par exemple, si le mouvement de progreession part de'?, si le mrouvernent de rugression par de 4i, le point de l'equilibre mutuel est à mi-clhemniii et l'Un lui appor te la stabilité ean engendrant la prtmière trade. - L'hypothèseS, autorise par une meditation profonde des livres M et N, est, en tant lqu'hypothèse, des plus satisfaisantes; elle a lavanlag e d'accuser ce qui pouvait, dans la pensée des Platoniciens, sé1parer le nombre ideal du nomtbre proprement mathématlique. Peut-êétre même dépasse-t-elle le but à cet égard; en, dèpit de l'hétrogénéité, de la diversité de nature qui est essentielle à la dyade il est difficile de se convaincre qu'elle puisse intervenir dans uin mleme system e de degénration à la fois connuoe étant le principe de la duplication qui est une operation proprem.lent numnérique et 'cTmme ét-ant cet intervalle ou ce vide qui sera ~ le principe e`ssentiel des figures idéales' ~. D'autant que si la génér.ation does-tombries impairs n'implique aucune considération dordre proprement nrumrique on devra se demiander pourquoi!a vertu de l'unite s'épuise avec la déterminaution d'un point d' qutlbre enltre: et 4, pourquoi elle re s'étend pas- a' double mouvement inverse qui devra néeessairement s'établr entre 2 et 3, entire 3 et 4. Ces questions ne sont pas des objections à la reconsltlituion de M. Robin; car il est possible que la doctrine ds e s id es ait effetivenent soulevées, et qu'elle ne soit jarais arrive à satisfaire pleinement ni ceux à qui elle fut enseignée, ni mêg ie celui qui lseigna. En 'tout cas, il est à remarquer qu'après Platon un effort. a été'fait poiur séparer, plus coimplètement-que le maître n'avait sasiB doute r'éussi a le faire, -laà gnération des 'ormbres id6auXi a gl ~n6ratio0n des grandeurs id6ales quelques Plaitonaisants rermplacèrent dans la genRise des noombres idéaux le.y Xalt [6xpov; qui paraissait caractériser plutôt ia na ture des grandeurs; -par e xroXl x0a X ',yov 5. 1. Op. cit., p. 471, et suiv. 2 r. O10 4z t ) i 'To)v y.a Ô'yV, ÔTA 'TO itgi.L~ - o?.)xpbv aSYiO~a;j otxi':s4Pt ti v 'jw v, N 1,1087b 16. Cf. Robin, p' 654, et suiv. t3Rusc'vIc:,.CG - Leos tapes. b

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Title
Les étapes de la philosophie mathématique, par Léon Brunschvicg.
Author
Brunschvicg, Léon, 1869-1944.
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Publication
Paris,: F. Alcan,
1922.
Subject terms
Mathematics -- Philosophy

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"Les étapes de la philosophie mathématique, par Léon Brunschvicg." In the digital collection University of Michigan Historical Math Collection. https://name.umdl.umich.edu/aan8827.0001.001. University of Michigan Library Digital Collections. Accessed April 29, 2025.
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