Les étapes de la philosophie mathématique, par Léon Brunschvicg.

LE IEbN D L TNTELIECTLIJALSM'E BMATIEMA.T!QU'E ~,65
SoidS -rilti qui fait dé-perndre die' d 'ensenxbhle des conriexions
spatli.!te3 lfobjet isolé dans, intuition immediate, qui fait de la
parties n.e fonction du toun. Telle que la conço:t l'idéaliSome
matl.iiatxique de Descartes, la pen.se estla praise Sde pr possession
d' un objetL, lequel n est 1itre.que l'univers. Elle forge kles. lton7gues cha4nes de raisons ~ qufi so59t aissi. les lchaînes des
causes.-et des e.: te.ts elle oppose k. la `inalité transcendante qui
suscite les évé,nements inattlendus, la nécessité qui règne à
travers la naIl.re, ou mixeux qui; engendre la nature en rendant
les' chose conVsisitantes ave:. elle.is-mêes. Une e elle pense
s'exerce d'une façon continue dans l'hom.me; et, en mê'me tlemps,
ainsi lq'en témoigine ia notion de la relativité du mouvement,
elle cons.it.ae l'univers par une armature de relations intellee —
tuelles. De l, i'idée de l 'neconscieOt grace, laquelle Spinozaet
Leibni.z ceonçoivei tl a vie d'un ndivimdu commune coextensive
d'un:e certaine manière à. la vie totale de l'univers. Tandis que
la psychnologie, r6duiite a ses mnéthodes spécifiques d'observation,
d4tache 'tlE conscienc.,e de ses racines bioIogiques, c'est grâce à
cette notion d'irconscient quie te développemen.t de l'organisme
individue. devaitr apparaître fonction de l'action exere6e par
l'ensembtle des Iorces universelles,.i qUe la psychologies étendue
-et fcemndépe rrenait. sa place dans le systnme des disciplines
positives.
De.e point de vue: nous pourrins dire que l'histoire de la
philosophies moderne est I traversée par de ux iant:.erprétations contraires du Cqogio. Pour le réalisim., a mati.re du Cogito nest
rien de plus lque sa former c'et le fai t de penser, tel qu'il se prée
sente à la conscience uldividelt.;le, La vi e ie 'esprit commence
vaec les états ori.ginaux et irr4ductibtes de la coenesthésie,
s'aci hève avec a con.quête et tla culture du moi. Pour I'idéalisme,
le- Cogito signifies qe qe la connexion des ides claires et 'distinctes constitue a priori hra science du monrde infini; elle.perret. ià l'hoimme de se repr6ésenter adéqu-tatement un to.td, dont
i est '!ui-t'me en iant qu'individu ne part, et de se proposer corn.me le but vériehable d.c son act.ivité lattachement'et le
sacrifice au. out. La morale du psychoiogisme consiste dans le
dé<veloppement d(< la personnel pour la personne;-elle peut raffIlnh.er, ~ intensifier,' li."':ftrsme, elle ne peut pas en sortir- Dans
te trai té (d-es.PtsPa o ns i'ihe, d'dns i'lh e ds le i)e rerurm oriqi-,na ciîone.' " 'diac/;, at.s. )i bien il 'a utrefois dans la Rdé.publiqiue de
>Plaon, 'rmin elleetu.ialisme nmt:héxmatiqu'le s'est mtanifesté comme
philosophies de I. gé-éré,rvos té.
359. — Si e xv -,'e siete a mris h'ors de contestation la portée