Les étapes de la philosophie mathématique, par Léon Brunschvicg.

LA DÉCOUVERTE LEIBNIZIENNE t 73 AC; cl la louczhane DE, clans laquelle soient pris les points E où l' on1 voiu ra, d'où soient menées les perpenldiculaires ER sur le rayon AC je dis qze le e rectangle compr. is du sinus DI et de la louchante EE, est égal au r ectangle- compris de la portion de la base (eeferméee en're les parallèles) et du rayon AB.,> La drmon-stlration est immédiate si l'on considère les ~ triangles rectangles et semblables DIA, EKE, l'angle E EEl(- ou EDI étant égalà l'angle DAI' ~. Seulement la proposition ainsi démontrée n'est, aux yeux de Pascal, qu'un lemme destiné à établir ce théorlèe que ~ la somme ~ des perpendiculaires élevées sur la base, ou, cortmne dit Pascal,,~ des sinus d'un arc [ __. quelconque du quart de cercle, est égale à I la portion de la base comprise entre les Fig. 8. sinus extrênies multipliée parle rayon ~. La considération du triangle EKE n'est donc qu'un emprunt de la géométrie des indivisibles à la géométrie ordinaire, un moment de la preuve qui ne survit pas à l'achèvement de ia,démonst.ration. Au contraire Leibniz considère ce triangle EKE pour luimaene. Les points E ayant Lté pris, ~ où l'on voudra ~, les côtés du triangle peuvent devenir aussi petits que l'on voudra; mais', alors même qu'ils deviennent inassignables, ils demeurent parfaitement déterminés par la similitude du triangle inassignable EKE au triangle assignable DIA. Or cette détermination subsistera, en dehors du cas particulièrement simple où. la normale aiu point de contact est un rayon du cercle. Il suffit d'expliciter les éléments des deux triangles, inassignable et assignable, pour apercevoir ce qui était demeuré caché a Pascal ~ les yeux ferm>s par une espèce de sort ~: la possibilité de traiter commne un élement caractéristique de la courbe le triangle constitué par une partie infiniment petite de la tangente, et les portions:iiniment petites des parallèles à l'abscisse et à l'ordonnée. La considération du ~e triangle caractéristique ~ est le premier pas fait par Leibniz en dehors de la méthode vulgaire des indivisibles. Ait point de vue théorique cette considération permet de rétablir i'homogér.sit6', rompue en apparence par les sousentendus de Cavalieri, entre les éléments des sommes et les sommes elles-mêmes; la surface sera composée de petite t. tt. Bossut, t. V, p. 331. 2. Breuillon d te letter pour Jacques Bernoulli, 1703, M, III, p. 72 et suiv.

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Title
Les étapes de la philosophie mathématique, par Léon Brunschvicg.
Author
Brunschvicg, Léon, 1869-1944.
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Page 170
Publication
Paris,: F. Alcan,
1922.
Subject terms
Mathematics -- Philosophy

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"Les étapes de la philosophie mathématique, par Léon Brunschvicg." In the digital collection University of Michigan Historical Math Collection. https://name.umdl.umich.edu/aan8827.0001.001. University of Michigan Library Digital Collections. Accessed April 29, 2025.
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