Les hommes de révolution Aguinaldo et les Philippins / par Henri Turot; préface par Jean Jaures.

LA DOMINATION ESPAGNOLE 4

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campagne, fort pros du village, nous aperetmes
beaucoup do mnonde assembid A l'entrde do ce, m~me
village et nous avancAmes pour savoir ce que ce
pouvait 6tre; c'e'tait 'une femme qui, ce -j our-IA,
n'avait pas ouY la messo, et on la conduisait 'a
l'dglise pour avoir is fouet:elle dtait men~e par un
ex~cuteur. Celui~-ci avait un grand martinet sur
1'Opaule qui lui doscendait jusqu'au milieu du dos.
Le padre Otait derri~re et suivait uno fouls d'Jndiens et surtout d'lndiennes quo IVton obligreait
d'assistsr A la cdrermonie pour leur enseigner de ne
point manquer 'a la messe. Mrne Roxo, voyant ce
spectacle, fat touchde de compassion sello nous
quitta, fendit la fouls et parvint j usqu'au padre;
olse lui demanda, grace pour cotte femme et l'obtint.
))Sur ces entrofaites arriva is marquis do Villa
Mediana; d'aussi loin quo nous I'apercu'mes, nous
allAmes au-devant do lui; nous ayant demand6 d'oii
nous vonions, Mine Roxo lui raconta co qui venait
do se passer. M~ais ls marquis, loin d'approuver la
gendrositd do sa fills, prit un visage sdv~re 'et la
bhlana on ma. pr~sence; ii lui dit en termes formeis
qu'elle avait eu grand tort, qu'elle serait cause d'un
plus grand mal; quo cotto femme no manquant
pas do r~cidiver et peut-&6tre plusieurs fois, la faute
et le p'cli6 retomberaient sur olse qui avait demandd
la grAce. )
Los moinos, on le voit, avaient touts licence do so
livrer A lours cruelles fantaisies et ce n'est pas
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