Les hommes de révolution Aguinaldo et les Philippins / par Henri Turot; préface par Jean Jaures.

MEMOIRE AU S8NAT DES ETATS-UNIS 3i

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avoir Wt c~d~s deia i sorte, rmais de droit et selon la
jurisprudence Internationale appartiannant au successeur de la puissance es~pagnola, c'ast-5t-dira an
gouvernemlent philippinrepr~sentant du peupla ind&pendant de ces lies.
Pour 6&ue~der la discussion sur le point de savoir
si le gouvar riement am.6ricain pouvait acquirir de,
1'Espagne par traitk aucun droit sur las Philippines,
je suis par bonhaur a m~me d'appeler votra attention
sur plusieurs notables et exacts pr~c~dents am~ricamns, et je ne saurais demander pour mon pays mail
leura fortune qua de, voir la Ripublique amaricaine,
talle qu'ella ast aujourd'hui constituta, s'au tenir aux
principas de droit international posis par qualquesuns de ses fondataurs, auxquels ja fais appal. avec la
plus enti~re conflance.
Quand advint, en 4 792, la nicassit6 pour le gouvernamaent amclricain dea nommer des commissairas pour
n6gocier un traits avec la Cour d'Espagne, M. Thomas
Jefferson 6crivit, antre autres choses, la 48 mars 4792,
ceci
<<L'Espagne 6tait expressiment tenue cia livrar las
possessions dont ella s'atait einpar6e clans les fronti~res cia Ia G~orgie (pendant ln guerra da Revolution,
cormma alli~e des Etats-Unis) di la Grande-Bratagne,
si elle les avait conquises sur ln Grande-B~retagne,
et celie-ci las devait livrar anx Etats-Unis; on pintO't, ella aurait diX les livrer aux Etats-IUnis comme
Otant, qitoad Noc, en lieu et place cia la Grande-IBretagne. Et ella 6tait tenua, selon le droit natural, cia
las. livrar aux Etats-Unis pour des raisons plus fortes
encore, c'est-a-dire comma aux varitablas at seuls
propri6tairas de cas territoiras dont ella avait pris
possession dans un moment de p~ril, sans avoir en.
cause de gnerre avec les Etats-Unis, auxqjuels uls ap