Les hommes de révolution Aguinaldo et les Philippins / par Henri Turot; préface par Jean Jaures.

LE MILITARISME AUX PHILIPPINES 30

305

cuss par oux At Manillo; et quand ius eurent cantounn
pendant des mois A plus grande distance encore; estce qu'on ne leur intirna pas l'ordre de se retirer au
dela' m~me de la banlieue de la yulle, la ou, it n'y
avait ni quartier, ni abris pour los troupes et oii il
6tait difficilo de se procurer des vivres; est-ce qu'ils
n'ont pas ob~i &i nouveau, encore quo si les Espapagnols avaient rdoccup6 la place, la campagne aurait 6te' 'a recornmencer? Ginqui~mement est-ce
qu'on peat soutenir los cruolles allegations qu'ils assassineraient, pilleraiont, voleraient, incondieraient
si on los laissait, faire, quand ayant fait toute la campagne de Luc00, pris tous los points importants At
1Vextd'rietir de, Manille, on sait qu'ils out fait prisonniers des milliers de soldats espagnols et los ont trait~s avec hamanit6, sans qu'on eiXL jamais a ddplorer
d'autres actes quo coax qui dans touto campagno
militairo sont comnmis en de'pit des chefs par los (ha.cals des camps? Sixi~memont: nous prions quo l'on
demnando nassi aux fonctionnaires am~ricains, Si tous
los Amn6rica inS qal ont visitC le quartier g~n~raI F ilipino fd Malolos, voyagoant ft l'int~rieur des terres,
explorant los camps et los lignes, imp~trants des favours des fonctionnairos, out jamais &6td rait~s autromont qu'avoc politesso et cordialit6.
)iNous invitons At ce qu'on considere d'autros
points encore. Des bruits naisibles ot. sans fondement
sont constammrnot r6pandus par los partisans des
Espagnols parmi los m~contents, ot souvent on y
ajouto foi sans enqu~te. A nos protestations 0on no
prend pas garde. On a saisi atoues nos canonnie'res
parce qa'on avait fail coarir la rumoeur insons~o
quo nous attaquorions los Am6ricains- Nous domandames une explication, nous essayatmos do recouvrer
nos canonni~res, on no nous r6pondit rn~me pas. Nos
20