Les hommes de révolution Aguinaldo et les Philippins / par Henri Turot; préface par Jean Jaures.

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davantage encore, si possible,, la guerre meurtri~re
et ddvastatrice que I'impdrialisme amdricain a d&cliaInde sur les Ilies.
Les agrents de cette polithiqe n~faste sont bien
dignes d'ailleurs de la mauvaise cause qu'ils d6 -fendent et on ne saurait de'noncer avec, assez
dkdnergie les sauvages exc~s des volontaires qui
furent amends aux Philippines pour y accomnplir
l'oeuvre de piraterie.
J'ai d~ja' dit plus haut 1'allure martiale de ces,volontaires et dMerit leur uniforme:complet de
toile couleur cachou (kaki) et large chiapeau, de
feutre rnou.
Ce chapeau rnou est la cause d'innombrables in-.
solations; mnais jamais les troupes ame'ricaines ne
consentirent, malgr6 les ordres r~pkdts des chefs, 'a
user du casque colonial.
Ne soyez point surpris:les volontaires ignorent
tout "a fait ce qu'est la discipline. Ca sont pour la
plupart des aventuriers pillards, venus la' dans l'espoir de fructuenses op~rations et dont le m~contentement augruente cliaque jour depuis qu'ils sont
condamudis 'a une guerre longue et difficile.
Au consul de France qui se plaignait un jour de
la brutaliit des volontaires, le pr~volt de la ville
rdpondit c ( Je ne demnande pas mieux que de leur
faire des observations, mais its n'en tiendront aucun
compte. )
J'ai d~jai rappeI6 lplus haut les actes d'indisci