Les hommes de révolution Aguinaldo et les Philippins / par Henri Turot; préface par Jean Jaures.

LN GUERRE

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tions sont pdrilleuses; dans le dernier engagement
nous avons eu seulement, deux blesse's, mais trentecinq insolations. II ne faut pas s'ent~ter contre le
8oleil!1
- Mais les insurg~s ne vont-ils pas interpr6ter
cette retraite comme un aveu, d'impuissance.
- Nan, car la flotte continuera ses opdrations
sur les co^tes.
Et le g~ne'ral termina. en m'affirmant 'a nouveau
que les Pifilippins ne lui font pas peur, qu'it ne" redoute poar ses troupes que le soleil, et qu'apr~s la
saison des pluies c'en. sera vite fait de la conqu~te
de l'archipel.
Autant de declarations sans la moindre importance auxquelles les Wvnements ont brutalement
repondu. S'il est vrai que les Plhilippins sont si peu
redoutables, it faut que I'incapacitd du commandant en chef amdricain ait de'pass6 les limites de la
vraisernblance pour n'en Otre pas venu A bout et
d~s Iors, serait tout Ai fait j ustifhe'e I'incroyable impopularit6 dont le ge'ndral Otis fut lFobjet aux EtatsUnis et suir le tha&tre de la guerre.
Longtemps pourtant, malgr~i cette impopularit,
le g~n~ral Otis se vit maintenir dans son corumandernent par la confiance opini~tre du pr~sident MaoKinley.
It fut non seulement un chief incapable et cruel
mais encore I'adversaire le plus d~termind de toute
solution pacifique et Aguinaldo, en quelques lignes