Les hommes de révolution Aguinaldo et les Philippins / par Henri Turot; préface par Jean Jaures.

LA GUERRE

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de feujille morte vive. Leurs olieveux sont d'un tr~s
beau noir et elles ont grand soin de les layer avec
des huiles odorifdrantes:je n'ai vu., chez aucune
nation, d'aussi beaux cheveux qu'aux Indierines de
Manille et qui les portent plus longs; il. n'est pas
rare d'en voir qui les ont touchant 'a terre lorsqu'elles sont debout et extr~mement garnis; elles
ont de tr~~s beaux yeux bien fendus et noirs, quel.
ques-unes les ont gris.
x) II est 'a rem arquer que l'espkce humaine qui est
naturelle 'a ces climats ne connalit pas les yeux bleus;
je fus tout 'a fait Otonne', en traversarit un village, de
voir tous les habitants qul me regardaient, riaient
et me montrailent les uns aux autres l'Finterpr~te
me dit que ces gens se moquaient de moi parce que
j'avais les yeux bleus. ))
be lecteur me, saura gr6, j'en suis c')nvaincu,
d'avoir laisse' la parole 'a M. be Gentil. pour tous ces
renseign~lements sur les m~ceurs tagales: ils prennent sous sa plume une saveur particuli~re et ils
sont rapport~s sous une forme vraiment pittoresque, 'a mon avis fort agr~able.
D'ailleurs, la p~riode troublWe pendant laquelle
j'effectuais mon -voyage ktait peu favorable 'a
une etude approfondie' de la vie indig~ne et je
n'ai m~me pas Pu v~rifier l'existence de cette
industrie des couveurs d'ceufs signale'e par certains
voyageurs.
((Aux Philippines, raconte l'un d'eux, et princi