Les hommes de révolution Aguinaldo et les Philippins / par Henri Turot; préface par Jean Jaures.

LES D1MUTS D'tJNE REPUBILIQUE 65

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aussi chargdle de demander une suspension de sept
jours afin que le g~n~ral Jauden~s puisse envoyer 'a
Hong-Kong prendre les instructions de son gou.vernement, dtant donne qa'il n'd'tait gouverneur que
depuis l'avant-veille.
L'amiral Dewey accorda le dMai dernands et le
lendemain matin les colonies 6trang~res s'embarqnaient A bord de leurs navires de guerre respectifs
et des navires de commerce places sous la protection
des divers pavilions. Pais tons ces navires prirent
le large afin de laisser le champ libre "a lescadre
americaine.
Le samedi matin, 13 aou'it, l'amiral Dewey somma
de nouveau le ge'ndral Jauden~s de lui remettre
la capitale des Phiilippines; ii lui faisait savoir
que, cette fois, it ne hui donnait qu'nne heure pour
prendre une determination. La r~ponse ayant Rti
n~gative, le croiseur-amiral 1'Olynmpia ouvrit le
fen 'a neuf heures quarante du watin, et irnm&
diatement le garde-c~te le Monterey, les croiseurs
Charleston, Baltimore., Boston,. Raleigh, la canonni~re le Petrel et le croiseur auxiliaire Mac-.
Culloch se mettaient. A bombarder les defenses de
mer de Manille, de l'eznbouchure de la rivi~re Pasig
an fanbourg de Malate. A onze heures vingt, lamiral
donnait l'ordre de cesser le fen, qui ne fut d'ailleurs
dirigd que sur les ouvrages ext~rieurs de la yulle.
Pendant Icc temps ic corps exp~ditionnairc am&ricain et les troupes insurgd'es donnaient l'assaut