Les œuvres libertines de Cyrano de Bergerae ... / précédées d'une notice biographique par Frédéric Lachèvre.

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24 LE PEDANT JOVE, COMEDIE

Au fou, au fou; ne voyez-vous pas comme il m'a jett6 de l'escume en
parlant!I Voyez ses yeux tout renversez dans le crdne 'I. Ha! mon Dieu,
faut-il que j'aye un enfant fou!I Viste, qu'on me l'empoigne!I
CHARLOT
Mais encore, apprenez-moy pourquoy vous me faites attacher b
UN CUISTRE
~Parce que vous ne voulez pas aller ~ Venise.
CITARLOT
Moy, je n'y veux pas allerP On vous le fait aceroire. H61as!1 mon
PNre, tant s'en faut, toute ma. vie j'ay souhaite' avec, passion de voir l'Italie,
et ces belles Contr6es qu'on appelle le Jardin du Monde.
GRANGER
Donc, mon fils, tu n'as plus besoin d'Ell6bore. Donc, ta teste reste
encore aussi samne que celle d'un Chou cabus aprl~s la gelke. Vien m'embrasser, vien mon Toutou, et va-t-en aussi-tost chercher quelque chose
de gentil et & boai marche', qui soit rare hors de Paris, pIour en faire un
present hi ton Oncle; car je te vais, tout & 1'Ieure cretenir une place au
Coche de Lion.
SCENE VIII
CHARLOT, seul.
Q ue de f~cheuses conjonctures o ii je me trouve embarass6!I [Apr~s
toute ma feinte], il faut encore ou abandonner ma Maistresse, c'est-a'-dire
mourir, ou me r~soudre ~ vestir un pourpoint de pierre, cela s'appelle
Saint-Victor ou Saint-Martin '.
SCENE IX
CORBINELI, CHARLOT
CORBINtLI
Si vous, me voulez croire, vogtre 'Voyage ne sera pas long.
CHARLOT
Ha!I mon pauvre Corbineli, te voilL. Sqais-tu donc bien les malheurs
oii mon PNre m'engage P
CORBINELt
11 m'en vient d'apostropher tout le K Tu autem ))'. II vous envoye i4
at) 165i4:sa teste. b) on ml'attache. - c) toute it cette heure.
(1) Abbayes ofz lea p~res pou'vaient enfermer, leurs fils rebellee on coupales, -
(2) Tout le guant A toi, tout Ce qui vous concerne.