Babyloniaca, études de philologie assyro-babylonienne.

RECENSIONS

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o ]'essentiel dtes fails s'irs (I) intdressan t la question scraient r6unis... )
Frappe par la coincidence qu'il croit avoir constatee, entre indo-europeen
et suinerien, d'6lnments le.xicologiqucs et d'del6 ents doctrinaux tres importants; estimant quet (( ]es rapports linguistiques sont assez nombreux,
o assez concrels; lqu, trligieuseIenlt, ils portent sur des notions si peu
(t imlpedratives pour l'esplri humlainj qu'il parait plutot difficile d'en attri(( buer la raison all sCul llasard )), l uteur descend au detail morphologique, a 1 econoline generrale; -,ds grarnmmaires
ibe problimlec est 6tidi6 dans q(latre chapitres. Anu i", on rapelle, ouLtre
quelques donndes g-enerales, (( cc qte la linguistique la plus rassise ) peut
affirmer de la struc ure luorphologiquc du plus ancien ino-europeen; -
au 2, on examine, dans le Ieunme ordre, les mnmes aspects, mais d'un
point de vue purenlent surmrien -- au 3e, on cherche it determiner si
et dans quelle riesure les organismes linguistiques suirerien et indo-europPIen peuvent etre, LorphologiquelLentel gene6ralement, superposable; -
au 460, aprds avoir etabli le bilan de I'operation, on tire les conclusions,
dont nous cilerons ici une page: < Sous LE RAPPORT DE LA LANGUE, Sumer
( repr6sente en tout cas, l'ntt des elements qui, en des temps fort anciens,
( ont concortl'C t lat /bormation de l'indo-europ)en; il est, par suite, un
U tneoin archaique de I'un des dialectes pre-indo-europeens essentiels;
(( SOUS LE IAPLPORT DE1 LA CULTURE,celle de Sutmier est, danlas tne large?zesuere,
(t a la base de la not're. Les faits de religion, du dolmaine cosmo-th6ologii que, d'institulions deonomiques et sociales, de techiiicite, paraissent ici
a d'evidence. Si nous voulions ddnier 4 l'indo-europeen tout ce qui d6nonce
( son unitd dc CULTURE, ne compromettrions-nous pas gravement, par
( la-nime, l'un des e616eents essentiels de cette unit? Cet aspect est, par
( cons6quent, capital. Faisons, ds lors, ici une large place ta Sumer.
a Tenons-y compte aussi, c'est indispensable, des dislocations intervenues
a au cours de l1extreme lcecul des temps.
(( PoU LE VOCABULAIRIE, en particulier, il sermble qu ici, tout comnlre en
( indo-europ(en classiqill, I'on oive, tJ'embll6e, renoncer t faire le depart
(( enltre: 1' le vieux fordits de tererls originellerment identiques et 2'2 la
( mIassc de celux qui, par mille voics diverses, sont venus ou revenus s agre( ger soil aui sumedrien, soil t a l'ou tel dialecte indo-europden ancien.
( En surnirien, tout comnute en indo-europeen pr6historiquc, la part
( qu'il y a lieu de faire aux emprunts allog6nes est, sans aucun doute,
( considerable. Nous cro0yons cependant qu'une aide appreciable dans la
( recherchc des 6llments lexicologiques communs se trouve, d'une part
(1) Nous estinions qu'il y aurait ici, des resctrves a faire en ce qui conucerne
le sumerien.

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