Babyloniaca, études de philologie assyro-babylonienne.

LARSA

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loues soil pour une annee (1) soil pour quelques mois (2), ou
meme pour un jour (3), en particulierau moment de la moisson(4).
La culture est peu penible, car il est facile de retourner les
alluvions molles de la plaine et de leur confier la semence. Normalemenit, on peut compter sur des recoltes tres abondantes (5).
L'orge constituait lobjet principal de la culture. Parfois, on
empruntait du grain, soil pout les semailles (6), soit dans tout
autre but, a interdt ou sans interet (7); et l'on devait rembourser
au 3e mois, Siwan (8). On moissonnait a la faucille sans doute,
urutdukin (9). Le grain pouvait rester quelque temps en tas, maskanu (10), sur I'aire. II servait souvent de ( monnaie ), pour payer
les ( fonctionnaires, et les ( travailleurs gens embauches (11),
moissonneurs (12), 1tse-il (13), patres (14), bouviers (15), brique(1) JEAN, 110; 134 (on ne dit pas pour combien de temps) VS xII, 92 (sous
Rim- dSin, individu lou6e son pa, a raison de 6 sides d'argent par an).
(2) JEAN, 137 (pour 3 mois, sous Rim- dSin). On peut, peut-ktre, citer ici
les nos 47;:1l; 118 (cautionnements an sujet d'esclaves, sous Rim- dSin),
(3) Bullae 18a
(4) Bullae, 182; 185; GRICE, 181, 5,11,17 (moissonneurs, esclaves ou non, sous
Rim- dSiln.-Cf. Iravailleurs esclaves ou non, GRANT, no 3 (sous Rim-dSin: individu
embauche pour 3 mois); GRic:, 174,9 et 21 (l'-bun-ga mes, sous Rim- dSin; voir
GRICE, 175,25 (sous Rim- dSin:paiementen grain d'esclaves hommes et femmes).
(5) Citons ledrodote, bien qu'il ait ecrit beaucoup plus tard et, sans doute,
exag6er un pen:, Le sol est si propre & toutes sortes de grains qu'il rapporte
c toujours deux cents fois autant qu'on a seme et que, dans les annees ofili
( se surpasse lui-mPeme, ii rend trois cents fois autant qu'il a reru. Les feuilles
d du froment et de 1'orge y out bien quatre doigts de large (Hiist., I, cap.
193,3). Strabon va memne plus loin qu'Herodote; il dit que le rendement
d'un champ d'orge est de trois cents pour un ) (Geogr., XVI, ch. 1,14).
(6) GmICE, 175,4; 181,2, 9; 184,1. On peut citer sans doute aussi JEAN 71
verso 54: 15 gur nisaba a-na fJi. —s'ar.
(7) (GRICiS, 2.
(8) VS xnI, 59; 95.
(9) CHIERA, 61: mi2-tmdn de 26tN'udkin par fInmgur- dSin, qui est pa des forgerons, d'apres CHIERA 55,5, s'il ne s'agit pas seulement d'un homonyme.
(10) JEAN, 97,3,12.
(11) GIGcE, 166,21; 181,26 Mlatn-g.d; 179,19 (mercenaires d'Ur).
(12) GRIcE, 181,5,11.
(13) Id., 166,18,23,34; 170,8; 183,10; 209,8. qim se-il-la, BARTON, Haverford
t. II, PI. 88, n0 92 II 5.
(14) Id., 181,20; 11,1: sa(g) lal-li sib-e-ne; 184,7: re'u utulldti.
(15) Id., 175,5,6; 181,4,10,16.
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