Babyloniaca, études de philologie assyro-babylonienne.

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8 ~~~~~ALBERT CUNY

occupe exactement la me'me place qtte 1'indice charnito-s~mitique dn
f~minini, 4t-, dans PeNSPi~ti Pelis'44yytim. Imaginer en outre qn'iI y
jouiait le me'me ro'le serait postuler uII fdminin en -g- qui resterait
tr~s hypoth6tiqtte, cf. pourtant, mais an point de vne phon6tique
seulement, le e de 1P6tr. ci 4S 5, s'il correspond bien an 3 dui v. 6gypt.
d-3 (+ i) par IVinterm6diaire de g, soit *(dg-i, et comparer dans ce
cas les rares f~nminins s~mitiques en 2', v. F6gha'ii-Cuny, Dia genre
gramnicdticad en se'mnitique, pp. 15, 19 et 31, cf. aussi indo-europ.-,
-,gr. ion.-att. -'~, lat. -,germ. -5, v. si.. -a, lituan. -a (de *-5) soit
primitivement -ed (d'oii -a,) alternant avec -d, d 6tant coiisonne on
voyelle sufivant qn'il 6tait on non precMd de la voyelle.
Toutefois, il serait moins hardi d'irnaginer quie *Pelas-g- 6tait une
forniation pr6hell6niqtie qui avait la valeur d'un adjectif-substantif
(touLt 'a fait commne llsXca6g) et qni 6tait tir6e du nom propre die
pays *p~elas- f~rn. signifiant 4~Philistie? Cane? etc... 77. Si l'on admet
cette fa~on de voir, 1'helldnisation de *Pelasg- en HTsXocay6- 6tait des
pins simples. Quant 'a ce qni regarde le -g- dn pr~hefl~n. *Pelas-g-,
il serait possible de lFidentifler an q qui, en s~nmitiquc commun,
ser-vait, dans les "4 noims de conlenrs )iet " de m~taux i, V. E tudes
Ireqramimaticaies, p. 141 et n. 2, mais aussi dans toute esp~ce de
mots, en partictilier dans les adjcctifs, cf. p. cx. ceux qui signifient
4~profond,~ ibidem, p. 3 53, 'a "4 parache-ver 7 ces mots, qn'ils fussent
encore bilit~res ou m~me dGja' trilit~res, ainsi p. cx. ar. class. zi'baqu"I. merenre ~ii6argi par ce moven de *zi'b-, trilit~re hatti exactement (il ne s'agit pas ici de la vocalisation) comnme est, par exemple,
s6m. comm. *dtahabu 1,or ", (ar. class. dahabatn, h~br. zahaf3, etc...),
et h comptant, la chose est entenduie, comme consonnes.
Pouir rendre compte dn -g- (-y-) dans cette hypoth~se, on pourrait
rappeler que q s6mitiqne est issti, aussi bien. de U, (emphaticqne douce)
qne de Kf, (emphatique forte) et supposer qne G2 et K., originaires
aboutissaient 1'un et l'antre "a g prehellinique (commne ils aboutissaicnt tons deux 'a q s~mitiquce commun, pouir re venir, il est vrai, 'aY
mais cette fois sans distinction d'origine, dans plnsicurs parlers s~mitiques soit anciens soit muodernes). C'cst ainisi que, par- exemple, daus