Babyloniaca, études de philologie assyro-babylonienne.

BA-TILLA-

Introduction Juridique.
DROIT CIVIL.
DES PERSON-NES.
La fttmille.
La faniiiile sume'rienne, da- moims a'- l'6poque 'a laquelle reinontent
nos textes, seinble constitui6e sur un patrinioine commrun, comprenant
a la fois des biens, et des esclayes, ces, derniers jouissant d'une certaine
indipendance.
L'adininistration ge'nerale en appartenait au chef de famille qui
pouvait en disposer suivant sa fantaisie. 11 pouvait vendre, donner,
acheter, abandonner 'a ses cre'anciers.
Toutefois, le reste de la fainille, quand elie se jugeait le'see par un
acte du p~re, pouvait protester contre lui en justice (XVI). Peut —etre
est-ce pour parer 'a cette opposition que le mari faisait figurer sa
feminne 'a cote de lui dans certains contrats (II).
On pourrait expliquer aussi cette particularite' par un droit de la
femmue su r l'objet 'a propos duquel e'tait dress6 1'acte, non pas le droit
vague Sur tout le patrirnoine comnmnun, inais un droit precis et special.
La femme en effet pouvait posse'der un certain nombre- de biens en
propre, soit qu'elle les el'it apport6s en dot, soit que son niari on. des
tiers lui en eussent fait present. ElIle les adininistrait elle-mnerue on
avec I'aide de son mari on de ses enfants (XIX); elle pon'vait les donner (VII) ou les vendre (I). On mIL reconnaissait le droit d'es-ter en
justice; en pratique, elle se faisait assister de ses fils (XVI, XIX) on
represeuter par son nmari (XIV c). II ponvait menie arriver qu.'eIle
posd't dos i'nmenhies en copropri6te' avec des tiers (YII).
Oette' situation de la femine n'e'tait pas exceptionnelle. Les enfants