Babyloniaca, études de philologie assyro-babylonienne.

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74 ~~~~ET. COMBE, mwghinu

ils sont enti6reinent sons la domination des nobles; uls ne peuvent, en
ancnn cas, sortir de leur condition'. D'antre part, snivant le code de
Hamniourabi, la condition tin mwglcinu h' Babylone titait inf6rienre ha
celle de 1'homme (libre), ani-elu, inais mneillenre que celle tie l'esclave,
ardu, (~~ 138-140; 206-208; 215-216 etc....): en effet, le mzgkitnu pent
a-voir lni-niiime des esciaves (~~ 15-16; 175-176 etc....); les peines
sont mom0is se~veres pour le musvkinu que pour 1'amrlu, et, inversement,
c'est une faute moims grave de s'attaquer an ntugkinu on h quelqu'un
tie — sa mnaison: - qn'h' 1'amPtc.
Le mot mnu.g1inu (et l'abstrait mug1oingiiu) de'signe donc ~sans doute
"; le roturier, le nianant "(et 1'4tat de roturier, de imanant); le ntuAkinu, c'est celn qi"scorbe ~,(nomen agentis. de suknape
tie IIt). devant son seigneur.
Do'ol le sens de "i pauvre, inalade 77et aussi " l~'prenx,,que ce mot
prendra pins tard en he'breu, en syriaque et en arabe. -En fran~ais,
le terine tie roturier ou manant a 6t6' pris 6galenient tie bonne- henre
dans un senas p~joratif.
1. II n'en 6tait pas de m~me, semble-t-il, chez les Babyloniens; cf. -DT 284
(BEZOLD, Oat.- 1566) mutlkinu-tam diah?; Astrol. clzald., I1 vt-r XX -30 EN
mut dCc? BA D mdti mu.k lctnu-tam illalcark.[ [Dans ces- deux passages, mu&/ciniitam ilaic parait signfer simplement: ii tombera dans la mis~re ",. V.]