Babyloniaca, études de philologie assyro-babylonienne.

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90 ~~~~~F. PELAGAUD

Aussi pr'f~rait-on un autre syst~me,- oii la partie e'tait cense'e -agir
elle-mne'me, Ipersonnellement, " par la main, ou "~par la bouche ) d'un
tiers,.Su... dQ, gti... as. Le imandataire s'effa~ait derri~re son niandant.
Si ce dernier n'agissait pas lui-me'nie, c'e'tait u qulil n'6tait pas lah
nu-Ul-da-me-a (VI).
Le tribunal.
II est peut-&'tre fait allusion au lieu oii se rendait la justice dans la
tablette XVI 16. L'expression ki-sad-ku pent en effet se trad-nire litte&
ralement: "c lieuL oii les affaires sont pendantes ),d.
Ii est tre's remarq~uable que ce texte paraisse contenir une tierce
opposition fonde'e sur l'incompktence du tribunal rettione loci et stir
l'irre'gularite' du sermient, - L'incompe'tence ktant, comme chez nous,
a~llegu~e avant tout autre moyen.
LA PROC-RDURE.
LEs CONTRATS.
Lorsque deux parties avaient conclu une transaction et qu.'elles d6siraient lui douner un caract~re legal, cules se rendaient deviant un
maA'kim pour qu'il en dressh't acte authentique. STi s'agissait d'un contrat de vente, celui-ci devait s'adjoindre urn, deux ou trois gail-enim-mna.
L'acte ainsi r~dig6 contenait:
10 le nom des parties,
201 lobjet de la transaction et son estimation,
30 la nature du coutrat,
40- Ia mention des incidents, s'il s'en e'tait produit,
50 le nom des galu-enim-m~a et du rnas~kirn,
60 la date du contrat.
Toutes ces mentions, sanf la dernie're, e'taient exigees a peine de
nullit6. Elles e'taient range'es dans un ordre special 'a chaque esp~ce de
contrat.
1. Cf. M]EISSNER SAI 7419 hd-sd-hud =- agar d~ni. Noter que dans 0ud~a, St. B
V 7-9, I'expression ki-namn-erirn semble avoir un. sons analogue: galu sd-tug
Ai-nam-erim M galin fu-gin.