Les Pseaumes de David mis en rime Françoise par Clem. Marot & Theodore De Beze.

About this Item

Title
Les Pseaumes de David mis en rime Françoise par Clem. Marot & Theodore De Beze.
Author
Marot, Clément, 1495?-1544.
Publication
A Londres :: Imprimé par R. Everingham, & se vend chez R. Bentley ... et chez J. Hindmarsh ...,
M.DC.LXXXVI [1686]
Rights/Permissions

This keyboarded and encoded edition of the work described above is co-owned by the institutions providing financial support to the Early English Books Online Text Creation Partnership. Searching, reading, printing, or downloading EEBO-TCP texts is reserved for the authorized users of these project partner institutions. Permission must be granted for subsequent distribution, in print or electronically, of this text, in whole or in part. Please contact project staff at eebotcp-info@umich.edu for further information or permissions.

Subject terms
Bible. -- O.T. -- Psalms -- Paraphrases, French.
Link to this Item
http://name.umdl.umich.edu/A28038.0001.001
Cite this Item
"Les Pseaumes de David mis en rime Françoise par Clem. Marot & Theodore De Beze." In the digital collection Early English Books Online 2. https://name.umdl.umich.edu/A28038.0001.001. University of Michigan Library Digital Collections. Accessed June 10, 2024.

Pages

Page [unnumbered]

DIMANCHE XXIX.
M.

DI le sixiéme commandement.

E.

Tu ne tuëras point.

M.

Ne defend-il sinon d'estre meurtrier?

E Si fait bien: car puis que c'est Dieu qui parle, non seulement il nous impose loi sur les oeuvres exterieures, mais principalement sur les affections de nostre coeur.

M.

Tu entens donc qu'il y a une espece de meurtre interieur que Dieu nous defend ici?

E.

Ouï, qui est haine & rancune, & desir de mal faire à nostre prochain.

M.

Suffit-il de ne point haïr, & ne point porter mauvaise affection?

E.

Non: car Dieu en condamnant la haine, signifie qu'il requiert que nous aimions nos prochains, & procurions leur salut, & le tout de vraye affection & sans feintise.

M.

Di le septiéme commandement.

E.

Tu nè paillarder as point.

M.

Quelle est la somme?

E.

Que toute paillardise est maudite de Dieu: & pourtant qu'il nous en faut abstenir, si nous ne voulons provoquer son ire contre nous.

M.

Ne requiert-il autre chose?

E.

Il nous faut toûjours regarder la nature du Legislateur, lequel ne s'arreste pas seu∣lement à l'oeuvre exterieure, mais deman∣de l'affection du coeur.

M.

Qu'est-ce donc qu'il emporte?

E.

Puis que nos corps & nos ames sont temples du Saint Esprit, que nous les con∣servions en toute honnesteté. Etainsi, que nous soyons chastes, non seulement de fait, mais aussi de desirs, de paroles & de gestes, tellement qu'il n'y ait nulle partie en nous soiiillée d'impudicité.

Do you have questions about this content? Need to report a problem? Please contact us.