Worldwide Annual Report

A PRINCIPLE: GENDER EQUITY
UN PRINCIPE: EGALITE DES SEXES
UN PRINCIPIO: IGUALDAD SEXUAL

Prejudice comes in all shapes and
sizes. In the areas where PLAN is
working, one of the clearest representations of it is discrimination
against women and girls. They can
face real economic, social and cultural barriers to their own development and have little control over
their own lives. Changing attitudes
is essential if this is ever going to be
different, and the most important
place to start is among the children.
TANZANIA
Involving the children in its work is one of
PLAN's priorities. In Tanzania one of the
most effective ways of listening to the
children is the Children's Baraza, an annual forum at which they can address and
discuss key issues which affect their lives.
It is an important event, attended by
some 300 children each year, and it is
here that gender barriers are being quickly and efficiently broken down.
For the second consecutive year a girl has
been elected by her peers as Chair of the
Baraza. This is an important breakthrough in a culture where many people,
including young boys, consider girls to be
less able and where the girls often lack
the confidence to prove otherwise.
For Jumaa Malalo, the change has been
marked. Until recently he did not believe
that girls were as competent as boys academically. Today he says, "I now realise
that girls have many talents and abilities.
They may be better at some things and it
is only to my advantage to appreciate
them rather than to ignore their abilities
because they are girls."
For the girls, the confidence that comes
from participating in the Baraza and being
inspired by female role models is clear.
"I could not sit next to a boy in class,"
says Theodosia Mtelan. "Let alone speak
to him about anything! Now it is different. I look for boys in other classes if they
understand my problem better. Maybe I
am more mature now."
This year's Chairperson, elected unanimously as the person who would best
represent the interests of all the children,
is 12 year-old Marya Alphonce.
For her the fact that she is female is irrelevant, "We are all children in the Baraza.
Age is not an issue, nor is gender. It is

the quality of the contribution made by
each participant that is important."
L'etendue et la forme que prennent
les prejuges sont multiples. Dans les
zones ou travaille PLAN, la discrimination a I'encontre des femmes
et des filles en est une parfaite illustration. Elles peuvent ttre confrontees a de reelles barrieres economiques, sociales et culturelles qui
entravent leur evolution, et elle
n'exercent que peu de controle sur
leurs propres vies. II est primordial
de changer les attitudes si I'on veut
que les choses soient differentes, et
le meilleur point de depart pour
cela, ce sont les enfants.
TANZANIE
L'une des priorites de PLAN est d'impliquer les enfants dans son travail. En
Tanzanie, une des meilleures faons
d'ecouter les enfants est le Baraza des
Enfants, un forum annuel pendant lequel
ils peuvent traiter et discuter des questions-cles qui affectent leurs vies. C'est un
ev6nement important auquel participent
chaque annee quelques 300 enfants, et
c'est lki que les barrieres entre les sexes
sont rapidement et efficacement brisees.
Pour la deuxieme annee consecutive, une
fille a ete Blue par ses pairs comme
Pr6sidente du Baraza. C'est une avanc~e
de taille dans une culture ou de nombreuses personnes, y compris les jeunes
garcons, considerent que les filles sont
moins competentes et oi les filles n'ont
souvent pas assez confiance en elles pour
prouver le contraire.
Pour Jumaa Malalo, le changement a etd
net. II y a encore peu, il ne pensait pas
que les filles etaient scolairement aussi
comptentes que les garcons.
Aujourd'hui, il dit "je me rends
compte maintenant que les
filles ont beaucoup de talent
et de dons. Elles peuvent
itre meilleures pour
certaines choses et
c'est tout A mon avantage de les appr&cier
plutat que d'ignorer
leurs capacit~s parce
que ce sont des filles".

Chez les filles, la confiance qui accompagne la participation au Baraza et I'inspiration fournie par les modules de r6les
feminins est evidente. "Je ne pouvais pas
m'asseoir pros d'un garcon en classe", dit
Theodosia Mtelan, " et encore moins lui
parler de quoi que ce soit! Maintenant
c'est different. Je cherche des garcons
dans les autres classes s'ils comprennent
mieux mon problme. Je suis peut-etre
plus mOre maintenant".
La Presidente de cette annie, iue a
l'unanimite comme la personne la mieux a
mime de representer les interets de tous
les enfants, est une fillette de 12 ans,
Marya Alphonce. Pour elle, le fait d'etre
une fille est hors de propos. " Nous
sommes tous des enfants au Baraza. L'age
n'a pas d'importance, et le sexe non plus.
C'est la qualite de I'apport de chaque participant qui compte".
Los prejuicios vienen en todas las
formas y medidas. En las regiones
donde PLAN esta presente una de
las mas claras expresiones de esto
es la discriminaci6n contra las mujeres y las nifias. Ellas pueden enfrentar verdaderas barreras econ6micas, sociales y culturales para su
desarrollo personal y poseen escaso
control sobre sus propias vidas. El
cambio de actitudes es fundamental
para que esta situacion cambie, y el
lugar mas importante para comenzar es entre los nifnos.
TANZANIA
Hacer participar a los niios en su acci6n
es una de las prioridades de PLAN. En

CHILDREN'S BARAZA BREAKING DOWN
THE INEQUALITY BARRIERS